La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) a répondu à un appel de l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui a pris l’heureuse initiative d’associer des franges de la population du Grand Sud à la célébration de son parcours vingtenaire, en leur offrant des conférences universitaires d’échanges et de débats sur le rôle des institutions de régulation et de contrôle dans la conduite des Affaires Publiques.

En effet, L’Unité Centrale des Renseignements Financiers (UCREF), la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP), L’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) et les deux partenaires susmentionnés, méritent qu’on s’attarde sur leurs contributions à la lutte pour la transparence, l’intégrité, et la reddition de comptes dans la gestion étatique.

Le public a fait le déplacement ; composé d’intéressés de toutes les obédiences, il a fait montre d’une curiosité ouverte, se postant à l’affût de connaissances nouvelles et de données à colporter.   

L’intervention par Visioconférence de l’Auditeur en Chef de la CSCCA, Me Napoléon LAUTURE, sur l’organigramme, le cadre légal, les missions de l’Institution et le contrôle juridictionnel, a été un morceau de choix qui vaut son pesant d’or, aux dires des mordus de la discussion, les yeux pétillants et le verbe prolixe.

L’IGF et la CSCCA ont ratissé large dans un rayon comprenant le Sud le Sud ’Est, la Grand ’Anse et les Nippes, véhiculant une approche explicite des modes de faire des institutions de contrôle : l’audit, le jugement des comptes publics… et prônant une meilleure appropriation de leur philosophie assise sur la responsabilité, le respect de la chose publique, la primauté du droit, la reddition de comptes et les valeurs éthico-morales.

La CSCCA donne un tour emblématique à l’ensemble par la distribution de la Justice administrative.-